31 mars 2013

1 semaine / 1 portrait #10

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"
Tournez manège...
♥ Profitez bien de votre lundi aux allures de dimanche... ♥

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29 mars 2013

Gâteau au citron fourré à la crème de mascarpone et ses framboises



Aujourd'hui ce modeste espace se la joue, le temps d'un article, blog culinaire. La semaine dernière c'était l’anniversaire de mon papa et je me suis proposée de faire le gâteau. Sous cette initiative somme toute basique se cachait de réelles difficultés car soumises à de nombreuses contraintes :

Pas trop sucré, mon père n'étant à la base pas hyper fan des pâtisseries
Pas de crème au beurre, mon père trouvant cela trop écoeurant
Pas de chocolat, mon frère n'en mangea pas (ça je ne le comprendrai jamais !)
Pas trop estouffe gari, comme on dit par chez moi
Et enfin décoré de framboises, ma fille ne jurant que par cela en ce moment...

Bref, je me suis retrouvée fort dépourvue face à mes livres de pâtisserie. Comment faire plaisir à tout le monde tout en conjugant les goût de chacun et dans le même temps me faire plaisir en cuisine et offrir un gâteau digne de ce nom pour ce jour spécial... Finalement j'ai opté pour un classique gâteau au citron, fourré avec de la crème de mascarpone, beaucoup plus digeste à mon goût si on l'utilise avec parcimonie, le tout recouvert de sucre glace et décoré simplement de quelques framboises, framboises se mariant d'ailleurs très bien avec le citron en apportant une jolie touche d'acidité et de fruit. Bref la mission fut accomplie, tous les convives, petits et grands, furent ravis, l'ont trouvé délicieux et, malgré mes doutes et la crème, très léger. Mon père fut conquis par son gâteau et touché de mes efforts, du coup cette recette tient désormais une place à part dans mon petit coeur de fille à papa...


♥ Ingrédients ♥

Gâteau au citron
240 g de fraine T45
215 g de farine T65
2 1/4 cc de levure
1 cc de sel
450 g de sucre
8 gros oeufs
le zeste de 3 citrons
100 ml de jus de citron frais
385 g de beurre doux, fondu mais pas froid
115 g de crème fraîche, 15 % MG
2 cc d'extrait de vanille

Sirop au citron
125 g de sucre
40 ml de jus de citron frais

Crème fouettée
100 g de crème fleurette
300 g de mascarpone
30 g de sucre glace


♥ Recette ♥

Gâteau au citron
Préchauffer le four à 180°C. Beurrer le moule à manqué.
Dans un saladier, mélanger les farines, la levure et le sel. Fouetter à part au batteur électrique le sucre avec les oeufs, le jus et le zeste des citrons. Ajouter le beurre. Bien mélanger puis ajouter la crème et la vanille.
Incorporer le mélange des farines en 3 fois en mélangeant entre chaque ajout.
Verser la pâte dans le moule et enfourner pour 20 minutes. Tourner le moule, baisser le four à 160°C et laisser cuire encore 40 minutes environ. Laisser refroidir 10 minutes.
Recouvrir les gâteaux de film alimentaire et les réserver au réfrigérateur pendant 1 heure.

Crème fouettée
A l'aide d'un batteur électrique, battre la crème en chantilly bien ferme.
Incorporer le mascarpone et bien mélanger jusqu'à ce que la crème fouettée épaississe. Ajouter enfin le sucre glace.

Sirop au citron
Mélanger le sucre et le jus de citron. Faire un peu chauffer dans une casserole à feu doux afin de permettre la dilution du sucre. Badigeonner avec un pinceau le dessus du gâteau et laisser sécher 15 minutes.

Montage
Couper délicatement le gâteau en 2 dans l'épaisseur afin d’obtenir 2 disques. Étaler la crème sur un premier disque et refermer avec le second. Mettre au frais 20 minutes afin que le gâteau soit bien tenu. 
Décorer de sucre glace et de framboises.
Après tous ces efforts, vous pouvez enfin le déguster...






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28 mars 2013

The Battle We Didn't Choose


Tout au long de cette journée, à chaque fois que je me suis offert une petite pause internet, je suis tombée sur  un article parlant de leur histoire. Peu importe mes recherches et mes errances internesques, tout me ramenait à eux, par un lien, un texte, ou une photo, comme un signe, comme une injonction : intéresse-toi à eux, et à leur histoire. C'est ce que je fis ce soir, dans le calme et l'obscurité de la maisonnée endormie, seule face à mon ordinateur, seule face à eux, leur combat, leur douleur, leurs regards, leurs photos. 
Eux ce sont Jen et Angelo, un couple d'américains. Angelo est photographe et complètement fou d'amour pour sa femme. Malheureusement le destin a mis à mal leur amour naissant en les confrontant à l'épreuve de la maladie : on diagnostique à Jen un cancer du sein. Angelo décide alors de mettre, plutôt que des mots, des photos sur ce qu'ils traversaient, sur leurs 4 années de combat. Le résultat le voici, The Battle We Didn't Choose : My Wife's Fight With Breast Cancer, une série photos en noir et blanc qui ne peut laisser indifférent tant elle vous remue le coeur et les tripes. Quelques clichés qui vous confronte soudainement à la réalité, vous rappelle ce qui se cache réellement derrière le mot cancer, vous ramène à la fragilité de la vie et à l'importance de profiter de chaque instant.
Son travail, son site, ses photos, ses mots sont à la fois douloureux et magnifiques à découvrir. Pas de leçon, juste un témoignage et un bel hommage à celle qu'il aime tant... 


Les mots d'Angelo Merendino pour raconter leur histoire (traduction madmoizelle.com) :  

 « La première fois que j'ai vu Jennifer j'ai su. J'ai su qu'elle était la bonne. Je l'ai su, comme mon père pendant l'été 51 quand il a chanté I found her à ses soeurs après sa rencontre avec ma mère.
Un mois après, Jen a trouvé un job à Manhattan et a quitté Cleveland. J'y allais - pour voir mon frère, mais je voulais vraiment voir Jen. À chaque visite mon coeur criait « Dis-lui ! » à mon cerveau, mais je n'arrivais pas à trouver le courage de lui dire que je ne pouvais pas vivre sans elle. Mon coeur a finalement pris le dessus et, comme un petit garçon, j'ai dit à Jen « Je craque pour toi ». Au grand soulagement de mon coeur, qui battait la chamade, les beaux yeux de Jen se sont illuminés et elle a dit « Moi aussi ! »
Six mois plus tard j'ai rassemblé mes affaires et je suis parti à New York, une bague de fiançailles pesant dans ma poche. Cette nuit-là, dans notre restaurant italien préféré, je me suis mis à genoux et j'ai demandé à Jen de m'épouser. Moins d'un an plus tard nous nous marrions à Central Park, entourés de nos amis et nos familles. Plus tard dans la nuit, nous dansions ensemble pour la première fois en tant que mari et femme au son de mon père jouant de l'accordéon et chantant I'm in the mood for love.
5 mois plus tard on diagnostiquait à Jen un cancer du sein. Je me souviens du moment exact... La voix de Jen et le sentiment d'être paralysé/engourdi qui m'a envahi. Cette impression ne m'a jamais quitté. Et je n'oublierai jamais la façon dont on regardait dans les yeux de l'autre en se tenant les mains. « Nous sommes ensemble, ça ira ».
Nous étions plus proches à chaque épreuve. Les mots devenaient moins importants. Une nuit, Jen a été admise à l'hôpital, sa douleur n'était plus contrôlable. Elle a serré mon bras, les larmes lui montant aux yeux, « Tu dois me regarder dans les yeux, c'est le seul moyen pour que je puisse supporter cette souffrance ». Nous nous aimions tous deux de toute notre âme.
Jen m'a appris à aimer, à écouter, à donner et à croire en les autres et en moi-même. Je n'ai jamais été plus heureux qu'à cette période.
À travers notre combat nous avons eu la chance d'être vraiment soutenus par notre groupe mais nous devions lutter pour faire comprendre aux gens notre quotidien et les difficultés que nous avions à affronter. À cause des effets secondaires de près de 4 ans de traitement et de médicaments, Jen avait des douleurs chroniques. À 39 ans, Jen a commencé à utiliser un déambulateur et était épuisée d'être constamment consciente de chaque petit choc, chaque petit bleu. Il n'était pas rare que les séjours à l'hôpital durent 10 jours et plus. Les visites fréquentes des docteurs menaient à des batailles avec des compagnies d'assurance. La peur, l'angoisse et les inquiétudes étaient constantes.
Malheureusement, la plupart des gens ne veulent pas entendre ces réalités et à certains moments nous avons senti notre soutien s'effacer. D'autres survivants au cancer partagent cette perte. Les gens supposent que le traitement vous fait aller mieux, que les choses tournent bien, que la vie retourne à la « normale ». Cependant, il n'y a rien de normal à Cancerland. Les survivants au cancer doivent définir le nouveau sens qu'ils donnent au « normal », souvent de manière quotidienne. Et comment les autres peuvent-ils comprendre ce avec quoi nous devons vivre tous les jours ?
Mes photographies montrent ce quotidien. Elles humanisent le visage du cancer, sur le visage de ma femme. Elles montrent les épreuves, la difficulté, la peur, la tristesse et la solitude que nous vivons, que Jennifer vivait, alors qu'elle luttait contre cette maladie. Plus important que tout, elles montrent notre amour. Ces photographies ne nous définissent pas, mais elles sont nous.
Le cancer est dans l'actualité de tous les jours et, peut-être, à travers ces photographies, que la prochaine fois qu'on demandera à un malade du cancer comment il ou elle va, on lui offrira en plus d'une écoute une réponse avec un peu plus de connaissance, d'empathie, une meilleure compréhension, une attention sincère et un véritable intérêt.
« Aimez chaque petit morceau de ceux qui vous entourent » – Jennifer Merendino »


Ce soir, je suis assise dans mon canapé, dans l'obscurité et le silence de la maisonnée tout juste endormie, mon ordi sur les genoux, et je n'arrive pas à comprendre ce que je ressens. Pas de larmes, juste de l'émotion, des frissons qui me parcourent le corps, des noeuds qui se forment dans mon estomac, et des douces pensées qui s'échappent de mon cerveau pour s'envoler vers mes proches mais aussi tous ces inconnus qui ont vécu ou vivent actuellement une situation similaire...
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25 mars 2013

Rien n'est trop beau, de Rona Jaffe


New York, 1952. Caroline, Mary Agnes, April, Gregg et Barbara travaillent toutes les cinq comme secrétaires aux éditions Fabian. Fraîchement diplômées, armées de leurs rêves, entre envie d'indépendance et d'un beau mariage, elles découvrent les dures lois du monde du travail, de la société et profitent de New York et de ses distractions.


Lorsqu'il fut publié en 1958, "Rien n'est trop beau" provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent à ces jeunes secrétaires venues d'horizons différents, employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise, dont les rêves et les doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes. Si la ville semble leur offrir d'infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune, l'ambitieuse, la naïve, la rêveuse... doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d'hommes.

Une de mes meilleures amies m'a conseillé ce livre et elle a bien fait. New York, le style des années 50, l'effervescence des quartiers de Manhattan, l'émancipation féminine, tout ce que j'aime est réuni dans ce roman et le tout aboutit à un savoureux mélange entre "Mad Men" et "Sex and the city". Pour être honnête, je m'attendais à un roman léger, mais il m'a agréablement surpris car il est plus profond qu'il en a l'air, abordant au travers des aventures sentimentales de ses héroïnes les questionnements et enjeux des femmes de l'époque. Au final, Rona Jaffe nous livre de très jolis portraits de femmes, tour à tour heureuses, tristes, battantes, désespérées, blessées, émues, fragiles, trahies ou aimées. Au fil des pages, on découvre leurs rêves, leurs désirs, leurs souhaits, leurs défis, leurs peurs, leurs doutes, leurs blessures, leurs joies et leurs déceptions. C'est tantôt léger, tantôt grave, mais toujours juste. J'ai vraiment aimé suivre le quotidien de ces femmes attachantes et être immergée avec elles dans l'effervescence de la grosse pomme des années 50.




♥ Rien n'est trop beau - Rona Jaffe - Presses de la Cité - 22.00 ♥ 
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24 mars 2013

1 semaine / 1 portrait #9

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"
Vu son sourire, je crois bien qu'elle partage ma passion pour les macarons...
Bonne fin de dimanche ♥
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17 mars 2013

1 semaine / 1 portrait #8

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"
J'aime son air sérieux quand elle est plongée dans un livre...
Bon dimanche ♥
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15 mars 2013

La guerre avec mon corps est terminée


Je suis tel un pays en guerre. Dévasté, abîmé, en quête de paix...
La guerre du poids a régné des années durant sur mon corps, faisant la pluie et le beau temps, le sourire et les larmes, le bonheur et la souffrance. Depuis quelques temps, les signes de la fin du conflit s'imposent à moi. Aujourd'hui, mon corps et mon esprit se sont enfin apaisés. J'ai envie de réconciliation, de reconstruction, de renouveau. Je suis lasse de cette guerre incessante, de cette souffrance permanente, de cette haine et cette tristesse trop souvent présentes en moi. J'ai décidé d'enfin mettre fin à cette bataille, de signer un armistice avec ma balance, mon poids et mon miroir, mes 3 ennemis jurés. 

Une évidence qui était pourtant sous mes yeux depuis toujours s'est enfin révélé à moi : la beauté ne n'est pas une histoire de chiffres, la véritable clé est là, en moi. Oui j'ai le droit d'être jolie, malgré mes formes, avec ce corps imparfait selon certains critères. Oui je suis jolie, je l'ai enfin compris, je l'ai enfin décidé. Depuis quelques semaines, je redécouvre mon corps. Je m'occupe enfin de lui, lui offre des soins, passe du temps dans ma salle de bain, me réconcilie dans le même temps avec mon miroir et mon assiette. Même si mon corps n'est pas celui des magazines, j'ai le droit de le mettre en valeur, de me mettre en valeur. Certes je ne serai jamais mannequin, je ne rentrerai jamais dans un petit 36, je n'aurai pas un joli nez retroussé, ni les lèvres d'Angelina Jolie, j'ai fait ces deuils là depuis longtemps. Non je serai moi, en mieux, en plus heureuse, en plus jolie.

Les rêves d'idéal ne sont plus, je les ai remplacé par ceux de bien-être, de santé, d'équilibre. Je n'ai plus envie d'excès, juste de manger bon et sain tout en satisfaisant ma gourmandise. Je veux faire un peu de sport, à mon petit niveau, sans vouloir battre des records, sans rêver de devenir une naïade aux abdos parfaitement dessinés, mais juste pour pouvoir courir après ma fille sans devoir rouge comme une tomate au bout de deux minutes. Suivre mes envies, et écouter mon corps tout simplement plutôt que de vouloir le faire entrer absolument dans un moule imposé par la société. Je pense enfin, qu'être jolie ça s'apprends, ça s'appréhende, et ça commence par son propre regard. Bien sûr je ne cracherais pas sur quelques kilos de moins, mais je ne suis plus prête à tout pour y arriver. 

La blogosphère m'inspire beaucoup. J'ai l'impression qu'ici les gens osent être eux-mêmes, et je ne compte plus les filles pulpeuses qui m'inspirent par leur beauté, leur confiance en elle, et leur sens de la mode. Oui de nouveaux horizons se sont ouverts à moi. Un champ des possibles que je m'interdisais bêtement avant. Je me privais de beaucoup de choses, en me disant "non ce n'est pas pour une fille comme moi". Désormais je veux moi aussi faire la paix avec moi-même. Mon regard sur moi change entraînant avec lui le regard des autres. Je ne suis pas encore guérie de toutes mes blessures, la cicatrisation est longue, et elles feront de toute façon partie de moi et mon histoire. Mais aujourd’hui je veux déjà me pardonner à moi-même d'avoir été aussi dure avec moi, mon corps, mon estime. Je déclare la guerre avec mon corps terminée.
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14 mars 2013

En attendant leurs sorties ciné, je révise mes classiques...


Il est des films dont on attends la sortie avec impatience, dont on scute la date de sortie, et pour lesquels on est prêt à débourser les 10 euros de place sans (trop) sourciller. En particulier quand ce sont des adaptations de deux monuments de la littérature. Cette année, c'est le printemps que j'attends tout particulièrement avec impatience, car au-delà du retour du soleil et des bourgeons en fleurs, je les attends eux... Ah "Gatsby le Magnifique" et "L'écume des jours", sachez que vous me faites déjà rêver...

2 films ambitieux
2 réalisateurs génialement fous avec chacun leur propre univers
2 livres cultes
Léo
Romain
Curiosité de voir comment ce qu'ils ont fait de ces deux histoires
En même temps une petite appréhension car je suis rarement emballé par les adaptations.

Bref que du bonheur en perspective. Il me tarde de voir ce que ces oeuvres font donner une fois porté à l'écran, à travers leur regard à eux, Baz Luhrmann et Michel Godry, deux réalisateurs dont j'adore l'univers. Alors histoire de m'aider à patienter, je me replonge dans ces deux lectures, au style radicalement opposé, mais qui tous deux avaient laissé un souvenir impérissable. Je ne peux que vous conseiller ces lectures. Ils sont désormais entrés au Panthéon littéraire des classiques, des incontournables, des "à lire au moins une fois dans sa vie.

♥ L'écume des jours ♥
Film de Michel Gondry
Adapation du roman de Boris Vian
Sortie prévue le 24 avril 2013 


L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.



♥ Gatsby le Magnifique ♥
Film de Baz Luhrmann 
Adaptation du roman de Francis Scott Fitzgerald
Sortie prévue le 15 mai 2013
(Présenté en ouverture du Festival de Cannes)

Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.



Et vous, ces films vous font-ils autant languir que moi ?
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11 mars 2013

Avant je passais des week-end entre amis, mais ça c'était avant...

...avant que les hormones, l’instinct de reproduction, et l'amour tout simplement nous poussent à faire entrer dans nos vies ces petites bêtes curieuses que sont les enfants. 


Parmi mes amis, tous plus ou moins trentenaires, je dois bien avouer que rares sont ceux qui n'ont pas ou ne vont pas avoir d'enfants. La chose s'est répandue telle une épidémie : les enfants nous ont colonisés. Et cet envahisseur est, comment dire, justement envahissant, avec ses exigences, ses besoins et ses contraintes. Il est là et ne compte pas se faire oublier même le temps d'un week-end... 

Désormais quand je rends visite à un couple d'amis, ce n'est plus un sac que je fais à la va-vite avec deux culottes et surtout du citrate de bétaïne que je transporte. Non désormais il faut calculer, rationaliser, et se trimballer toute une série d'objet inutilement essentielles à la survie et au bien-être de notre chère tête blonde sous peine de provoquer chez lui une immense frustration qui fera de cet adorable bout de chou un véritable psychopathe plus tard. Personnellement, j'ai pris l'option, on improvisera sur place et on fera avec ce qu'il y a parce que 1) j'ai pas envie, 2) je voyage essentiellement en train et comment dire la rationalisation n'est pas une lubie mais une nécessité, 3) je compte bien transmettre à ma fille la faculté de se débrouiller avec 2 bouts de ficelle et un bâton, telle une Mac Gyver. Mais malgré tout, ma valise est tout de même chargée de plein "on ne sait jamais", sans compter les indispensables doudous et sucettes, garantie de plus ou moins de tranquillité.

Bref passé cette étape logistique, vous arrivez enfin à destination, et c'est là que les choses sérieuses commencent. Avant votre seule préoccupation était de savoir s'il y aurait assez de Bacardi pour vous fournir en mojito tout le week-end. Pas de programme, juste du plaisir, des heures à parler, rire, faire les idiots, des apéros qui durent toute la nuit, des discussions jusqu'au petit matin, des petits-déjeuners à 3h de l'après-midi... On pausait le cerveau, on s'laissait vivre et on profitait juste du bonheur d'être réunis. Désormais on profite toujours mais il faut dans le même temps assurer un service minimum. Votre enfant s'en fout pas mal que ce soit le week-end, que vous n'ayez pas vu vos amis depuis des mois, que vous avez besoin de décompresser, que vous vous soyez couchée au petit matin avec un taux d'alcoolémie certain. Lui, de manière totalement égoïste, va continuer à se lever à 8h (pour les plus chanceux comme moi), réclamera votre présence, aura besoin de sa sieste et de manger à des heures raisonnables des repas plus ou moins équilibrés, et je ne vous parle pas même pas des microbes qui décident parfois de s'inviter à la fiesta et attendent qu'on soit arrivés pour s'exprimer. Désormais vous allez devoir jouer les Dr Jekyll et Mister Hide, passant de l'ado attardée que vous souhaitez être à la mère attentive et présente que vous souhaitez être aussi. Un véritable dédoublement de personnalité, de quoi devenir chèvre ! La bonne nouvelle c'est que vos hôtes sont dans le même cas et que l'union fait la force. Remarquez c'est ce que doivent se dire les mioches de leur côté... 

Il y a tout de même une chose magique qui se créé et qui avant était impossible : voir cette joyeuse marmaille créer des liens et poursuivre notre amitié à leur échelle.  C'est LA récompense ultime, voir sous nos yeux la suite de notre amitié, dépassée notre simple personne mais se transmettre à nos petits démons. Il y a toujours un moment où l'on se pause, un mojito à la main (comment ça je ne pense qu'à boire?), où on les regarde avec tendresse et où on est heureux juste de les voir ensemble
.
Avant je passais des week-end entre amis, maintenant je passe des week-end entre parents. "Allo docteur, je crois bien que j'ai grandi..."
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10 mars 2013

1 semaine / 1 portrait #7

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"

Regard coquin et complice quand la belle envoie valser, non sans délectation, 
les legos précédemment soigneusement empilés...
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3 mars 2013

1 semaine / 1 portrait #6

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"
Ces derniers jours ses rêves sont emplies de princesses, de chevaliers sur leurs fiers destriers, 
de jolies robes et de couronnes dorées. 
Une couronne rescapée de l'Epiphanie et c'est tout un imaginaire qui s'offre à elle. 
J'aime quand elle nous embarque avec elle dans son univers de petite fille où tout finit bien à la fin 
et où son père et moi sommes les roi et reine de son royaume enchanté...
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1 mars 2013

Dix rêves de pierre, de Blandine Le Callet


La nouvelle est un exercice difficile. Raconter une histoire, nous embarquer dans un univers tout en allant à l'essentiel, le tout avec du style, une pointe de suspens, et des personnages tout aussi intéressants qu'attachants, et ce en seulement quelques pages. Bref la nouvelle est tout un art, et c'est art est ici finement exploité. Énorme coup de coeur pour ce recueil de Blandine Le Callet, auteure notamment connue pour sa fameuse "Pièce montée". 

Le principe de ce recueil est simple et surprenant à la fois : imaginer, à partir d'une épitaphe, l'histoire de ceux et celles qui les ont inspirés. Dix épitaphes, dix nouvelles, dix rêves de pierre. Loin d'être tristes, ces nouvelles nous entraînent au fil des siècles, dans des histoires personnelles, tour à tour douloureuses et drôles, mais toujours émouvantes. Un petit bijou d'écriture résonnant comme un bel hommage à ces personnes dont ne subsiste aujourd'hui que quelques mots gravés dans la pierre.

Ce livre fut dévoré, tel un bon croissant chaud, un dimanche matin pluvieux où rien ne m'inviter à quitter la chaleur de ma couette. Une fois commencé, impossible de refermer ce livre. A chaque fin de nouvelle je me disais "Encore une !", tant chacune d'entre elles étaient délicieuses à déguster. Me laissant totalement embarquée par les mots et l'univers de Blandine Le Callet, j'en ai oublié le temps et la morosité ambiante pour me laisser aller à ces douces rêveries de pierre.

♥ Dix rêves de pierre - Blandine Le Callet - Stock - 18.00 ♥
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