5 février 2013

C'est pas de ma faute, c'est le sport qui ne m'aime pas



Dans mon post sur mes récentes vacances aux sports d'hiver je t'avouais que je n'étais pas du genre sportif. En fait c'est peu dire. Le sport ne fait clairement pas partie de mon quotidien et quand il se présente à moi je le classe bien souvent dans la catégorie corvée. Mais je suis également d'un naturel à me relever les manches et à ne pas rester sur le banc de touche alors malgré mes piètres performances, je m'accroche et sait me montrer téméraire lorsque je suis confrontée à ce qui est pour moi de l'ordre du défi. J'avoue aussi que d'être amoureuse d'un sportif m'oblige parfois à me faire violence afin, si ce n'est de briller à ses yeux, de faire au moins preuve de combativité, et bien souvent je finis par compenser la faiblesse de mes muscles par mon enthousiasme. 
Pour autant, le sport n'est toujours pas à l'affiche de ma vie. Car il faut dire qu'au-delà de l'effort et de la sueur que cela demande, mon plus gros souci est en fait les blessures. Depuis mon enfance, j'ai un gros contentieux avec lui car il m'a envoyé un peu trop souvent à mon goût aux urgences. Il n'y a qu'à imaginer le déplorable souvenir que j'ai dû laisser aux professeurs d'EPS qui ont eu la "chance" de me compter parmi leurs élèves. C'est bien simple entre la 6e et la Terminale, 7 ans de scolarité et autant de blessures. Chaque année je finissais aux urgences pour des blessures plus ou moins graves. Un cours d'orientation organisé dans la colline, je me vautrais sur un rocher et gagnais plusieurs points de suture au genou. Séance d'athlétisme, entorse de la cheville. Initiation au baseball, triple fracture du petit doigt. Un simple cours de gym avec choré au sol, claquage du fessier droit (pire humiliation devant mes petits camarades). Et je passe bien évidement sous silence les nombreux bleus ou égratignures dont je faisais collection. Bref une vraie Pierre Richard de l'effort ! Il est donc assez facile d'imaginer que depuis je ne saute pas de joie à l'idée d'enfiler mon jogging et mes baskets et suis souvent envahie d'une immense appréhension quant à un éventuel nouveau passage par la case "hôpital". Miraculeusement, niveau ski, quelques chutes à signaler mais pas de casse, et malgré la boule au ventre toujours présente lors de la première descente, l'appel de la neige est toujours le plus fort et le plaisir finalement bien présent. 
Et de toute façon, comme je vous l'ai dit mon chéri est sportif, et ne semble pas vraiment prêt à m'écouter me plaindre de ma cellulite sans m'obliger à me bouger les fesses. Il s'est donc mis en tête de jouer les coachs, à ses risques et périls car je finissais toujours par détester mes profs de sport et vice versa. Bref nous verrons bien comment cette histoire va tourner et si je vais enfin pouvoir enterrer la hache de guerre avec toute activité sportive. Après tout personnellement je n'ai rien contre le sport, j'ai plutôt l'impression que c'est lui qui en a après moi. Affaire à suivre donc et verdict dans les prochaines semaines...
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5 commentaires:

  1. Claquage du fessier droit, là, j'avoue que tu as fait fort !!!

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    1. Imagine ma tête et l'humiliation qui va avec quand le jeune interne des urgences me l'a annoncé...

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  2. Hum...faudrait peut-être songer à la gym très douce non ?

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    1. Je pense que malheureusement vu mon CV sportif je suis capable de tout et ce dans tous les sports...

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  3. Alors ? quel est le programme ?? Footing-Abdos ? Boxe intensive ? pompes et altères ?...
    Perso, moi je t'attends quand tu veux pour un chocolat-chaud, avec ou sans baskets ;)

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