27 février 2013

Hérédité



J'aime reconnaître en elle la forme de mes yeux, la finesse de ma bouche, la même moue boudeuse, la même langue sortie quand elle a besoin de se concentrer. J'aime voir en elle ce que la magie de quelques chromosomes a pu lui transmettre. J'aime voir concrètement ce lien qui nous unit, voir physiquement qu'il y a un peu de moi en elle. Pour autant, je croise les doigts pour qu'elle n'hérite pas de ce que j'aime le moins en moi : ma tendance à forcir, mes complexes, mon sale caractère, ma malformation.

Je n'en ai jamais parlé ici auparavant mais j'ai hérité de ma famille une malformation génétique. Rien de visible, une petite anomalie bien cachée au fond de mes entrailles. C'est une maladie de famille, je ne sais combien de cousins du côté maternel en sont atteints. Je suis née avec, elle fait partie de moi. De ma naissance à mes 9 ans, l'hôpital a été ma deuxième maison. Pour autant ne me plaignez pas, je ne me considère pas comme ayant été une enfant malade. Certes je devais m'y rendre tous les mois pour des examens, pour mon suivi, mais en dehors de ces murs j'avais une vie tout à fait normal et d'ailleurs je ne faisais pas "malade", contrairement à certains de mes camarades de chambrée qui eux n'avaient pas la chance de rentrer chez eux. En dehors de quelques restrictions dûes à mon "état" et de quelques crises que mon cerveau a préféré occulter, j'étais une petite fille comme tant d'autres, bavarde comme une pie, fan du Club Dorothée et amoureuse de Dylan Mc Kay. Pourtant quand je parle à ma mère de cette époque, nos visions divergent largement. Certes je n'ai jamais perdu ma joie de vivre, mais de son côté elle ne retient que le mot "angoisse", surtout qu'étant infirmière de profession elle avait beaucoup plus conscience que moi de mon "état". Mon enfance a été beaucoup moins facile à vivre de son point de vue. Je vivais bien ma maladie mais nécessitais une surveillance constante. Elle ne compte plus les nuits passées à me veiller, les bains d'eau glacée pour me faire baisser les 40°C voire plus que je faisais d'un coup sans prévenir, les annulations de soirées ou de vacances car au moment du départ une crise se déclenchait, mon corps se tordant de douleur et mes pleurs de fatigue. C'est bizarre comme la mémoire fait le tri des souvenirs et peut mener à des récits différents. Bien sûr que j'ai des souvenirs de douleurs atroces et d'examens et/ou traitements dont je me serais bien passés mais pour autant je préfère me souvenir du sourire des infirmières, des courses en fauteuil roulant dans les couloirs du service pédiatrique, des ballons fabriqués avec les gants stériles et deux bouts de ficelles, des câlins de ma mère et des beaux yeux bleus de mon médecin. J'aimais cet univers hospitalier. Il ne me faisait pas peur, j'y étais chez moi. Pourquoi aurais-je eu peur d'un endroit que je fréquentais depuis ma naissance ? A l'âge de neuf ans, tout s'est arrêté comme par magie, enfin surtout grâce à un nouveau traitement adapté. J'ai bénéficié d'un nouveau type d'opération, on m'a réparée, remise à neuf. Bye bye l'hôpital, j'étais réellement et physiquement une enfant comme les autres. Ce fut si soudain, que j'en ai pleuré non pas de joie mais de tristesse car certes j'étais heureuse d'en avoir fini avec mes symptômes mais cela signifiait également de dire aurevoir à ma seconde famille. Aujourd'hui quand j'y pense je me sens un peu bête pour ces larmes et me dis que j'ai vraiment eu de la chance de vivre aussi bien ma maladie. Parmi mes cousins je suis une des rares à être aujourd'hui complètement rétablie et pour qui le dossier est définitivement classé. Parmi les cas les plus graves, certains ont vécu plusieurs années sous dialyse, allant jusqu'à la greffe de reins. Heureusement pour moi, je n'ai jamais eu conscience de la gravité des choses et suis passée sans trop d'encombres à travers les mailles du filet.

Bref tout ce long discours pour vous dire que l'hérédité a un côté magique mais aussi angoissant pour ceux comme moi porteur d'une maladie transmissible. Dès que j'ai su que j'étais enceinte j'ai pensé à cela, car même si je ne me suis jamais considérée comme une enfant malade, je ne le souhaite à personne et encore moins à ma propre fille. A sa naissance, nous avons fait des examens qui ne montraient pas d'anomalies notables, mais il fallait attendre et voir comment avec le temps cela évoluerait. Bref c'était plutôt positif mais pas garanti à 100%. Il fallait attendre et voir si elle développait des symptômes. Hier elle a eu une infection urinaire. Surement rien de grave, des toilettes collectives mal nettoyées seraient le coupable privilégié, mais n'empêche ça m'a chamboulé et ramené à cette foutue angoisse de l'hérédité. Mon médecin m'a rassuré me disant que si elle avait hérité de moi à ce niveau là elle aurait eu des ennuis de santé dès sa naissance. Après analyse, effectivement c'est une infection tout ce qu'il y a de plus banal.
Madame l'Hérédité je te remercie d'avoir épargné ma fille et d'avoir choisi de lui transmettre la forme de mes yeux plutôt que celle de mes reins...
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26 février 2013

Lennon, de David Foenkinos

A travers mon dernier article j'ai bien compris que je n'étais pas la seule à avoir retrouver le goût de lire, cette saison hivernale étant une véritable invitation à rester au chaud chez soi accompagné de nos fidèles compagnons romanesques. Vous avez été plusieurs à me demander quels étaient mes coups de coeur du moment, j'ai donc tout naturellement décidé de vous faire partager ici les livres qui m'ont touché, ému, fait rire, frémir, bref ceux dont j'ai dévoré goulument les pages enchainant les chapitres non sans délectation...
 
Pardon pour la qualité de la photo, je n'ai pas eu le temps d'en faire une autre :
Instagram de moi pris à 7h30 dans un froid terrible alors que j'attendais tremblotante mon bus...
 

Premier de la liste, Lennon.
Que l'on soit fan ou non des Beatles, nous connaissons tous plus ou moins un de ses plus mythiques membres, John Lennon. Car au-delà du chanteur-compositeur-musicien, il fut un être part et fait partie de ces icônes intemporelles, étoiles disparues trop tôt mais qui brillent toujours aussi fort des années après tant leur aura fut grande. C'est donc à cet homme culte que David Foenkinos a décidé de s'attaquer à travers cette biographie romancée originale. Il nous plonge dans l'intimité d'un cabinet de psychanalyste et nous invite à y découvrir le "moi" de John. Telle une petite souris, nous suivons dix-huit séances de psychanalyse dans lesquelles Lennon confie son enfance perturbée, son adolescence rebelle, son caractère difficile ; raconte les débuts des Beatles jusqu’à leur succès mondial, mais aussi la drogue, la violence, les femmes et sa rencontre avec Yoko Ono…
Entre faits véridiques et ressenti inventé, ponctuant le monologue de références musicales et d’anecdotes captivantes, Foenkinos donne une dimension touchante et réaliste à cet icône de la musique et rend un bel hommage aux Beatles. Une fois le livre refermé, vous n'avez qu'une envie : sortir quelques vinyles et prendre la mesure de son génie en musique...

♥ Lennon - David Foenkinos - Plon - 18.50 ♥
(Paru en poche chez  J'ai lu - 5.70)
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24 février 2013

21 février 2013

Le goût de lire


Je ne sais pas si ce sont les frimas de l'hiver, l'appel de la couette bien moelleuse, le thé bien chaud que j'aime à déguster, tous ces petits plaisirs de saison qui sont autant d'invitation à rester chez soi, à cocooner, et à redécouvrir des activités simples et d'intérieur, mais ces derniers temps je suis retombée amoureuse de la lecture avec un grand "L".
Je suis une grande amoureuse des mots. Les miens, les vôtres, ceux de mes proches ou d'inconnus. Lire fait partie intégrante de mon quotidien. Mais en ce moment j'ai envie de m'évader au delà de l'écran de l'ordinateur, au-delà des aventures virtuelles que me proposent la blogosphère. J'ai envie de me laisser embarquer, envoûter, passionner au point de ne pas pouvoir lâcher une histoire avant la dernière page, bref j'ai envie de lire de bons bouquins.
Le comble c'est que je suis bibliothécaire. Je vis littéralement au milieu des livres. C'est une passion, qui est devenue mon métier, mais c'est aussi une activité chronophage qui, bien qu'émerveillante, me prends beaucoup de temps, et je dois avouer que depuis la naissance de ma fille je l'avais un peu délaissé au profit d'activités moins demandeuses en temps et en investissement : plus facile de surfer à l'occasion, de picorer quand bon me semble que de me plonger dans une histoire au long cours et de suivre de A à Z le destin de personnages romanesques. Cet effet de délaissement fut amplifié par le fait que ne parlant que de livres toute la journée, une fois rentrée chez moi j'ai eu envie de m'évader d'une autre façon.
Pourtant depuis quelques semaines, je ne sais par quel phénomène, j'ai l'impression de me réveiller d'un long sommeil littéraire avec un appétit d'ogresse au point de dévorer livres sur livres, au point de délaisser le clavier, au point d'avoir hâte d'être dans les transports en commun pour m'offrir ma petite dose d'évasion quotidienne. En ce moment, j'en suis à un livre tous les 3 jours en moyenne, bien loin du 1 livre par mois de ces derniers temps. Mais pas d'inquiétude, la lecture est une bonne maladie, celle de l'esprit qui voyage, des mots qui tournoient dans ma tête, de l'évasion au fil des pages. Et je ne peux que vous souhaitez d'attraper ce virus qui vous ouvrira les portes de tous les possibles...
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10 février 2013

1 semaines / 1 portrait #3


 "a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"

Future Top Chef ?...
Happy  Sunday ♥
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8 février 2013

Time after time




Cette semaine le temps a été au coeur de mes préoccupations. Manquer de temps, ne pas le voir passer, puis se dire qu'il est bien trop long, prendre conscience du temps écoulé, sentir le poids des années...
Les années, les jours, les heures, les minutes, les secondes s'envolent sans que je me rende vraiment compte, et pourtant avec lui je ne sais jamais sur quel pied danser. Car c'est paradoxal le temps. Quand on est en attente il se fait toujours désiré. Chaque seconde nous pèse et l'on trépigne d'être enfin à cet instant là, le regard fixé sur l'horloge ou le calendrier. Mais quand on regarde en arrière, on a parfois du mal à se dire que tant de temps s'est écoulé depuis. Il peut être alors emprunt de nostalgie, parfois même carrément pesant. Le temps change de visage selon d'où on le regarde...
Cette semaine une amie plus jeune que moi m'a dit, "quand on s'est rencontré tu avais mon âge". 6 ans nous séparent, 6 ans sont passés, comme ça dans un claquement de doigt. C'est peut-être idiot mais ça m'a coupé le souffle. Comment le temps a-t-il se jouer de moi et s'écouler d'une manière à la fois frénétique et tranquille sans que je m'en aperçoive ? Je crie au scandale, à l'infamie, à la fumisterie. A partir de cette simple phrase mon cerveau s'est emballé et s'est lancé dans un calcul frénétique : 2 ans 1/2 que je suis maman, 3 ans que je suis pacsée, 6 ans que je suis bibliothécaire, 9 ans que j'ai arrêté les études, 13 ans que j'ai eu le bac, 14 ans que je suis amoureuse de mon homme... J'arrête là, ces nombres me donnent déjà bien assez le tourni. Monsieur le temps tu m'as foutu une sacrée claque. Bravo tu m'as eu par K.O.

Pourtant quand j'ai fêté mes 30 ans l'année dernière, je n'ai pas eu le blues. Juste l'impression de franchir un cap, de passer le pas de la porte de ce nombre magique qui fait tant frémir ou rêver les jeunes filles. Pas de déprime, mais juste une envie de vivre encore plus intensément, de me mettre à rêver en encore plus grand, plus beau, plus fort. Je n'ai pas de souci avec mon âge, ce chiffre n'est pas grand chose au fond, et comme me l'a appris ma grand-mère, "tout ça c'est dans la tête !". Comment pourrais-je me sentir vieille, alors que j'ai parfois du mal à me considérer comme adulte, enfin comme ce que je pensais m'imaginer être une vie d'adulte ? Non, mon problème avec le temps ne se situe pas là, je n'aime pas juste la folle valse dans laquelle je me trouve, entre impatience et étourdissement, entre espoir et regret, entre passé, présent et avenir, entre temps mort et vitesse lumière. Je suis embarquée dans des montagnes russes, entre ralentissement et pointe de vitesse, je m'accroche à mon siège mais ouvre grand les yeux, car malgré mon souffle coupé je ne veux en perdre une miette...

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5 février 2013

C'est pas de ma faute, c'est le sport qui ne m'aime pas



Dans mon post sur mes récentes vacances aux sports d'hiver je t'avouais que je n'étais pas du genre sportif. En fait c'est peu dire. Le sport ne fait clairement pas partie de mon quotidien et quand il se présente à moi je le classe bien souvent dans la catégorie corvée. Mais je suis également d'un naturel à me relever les manches et à ne pas rester sur le banc de touche alors malgré mes piètres performances, je m'accroche et sait me montrer téméraire lorsque je suis confrontée à ce qui est pour moi de l'ordre du défi. J'avoue aussi que d'être amoureuse d'un sportif m'oblige parfois à me faire violence afin, si ce n'est de briller à ses yeux, de faire au moins preuve de combativité, et bien souvent je finis par compenser la faiblesse de mes muscles par mon enthousiasme. 
Pour autant, le sport n'est toujours pas à l'affiche de ma vie. Car il faut dire qu'au-delà de l'effort et de la sueur que cela demande, mon plus gros souci est en fait les blessures. Depuis mon enfance, j'ai un gros contentieux avec lui car il m'a envoyé un peu trop souvent à mon goût aux urgences. Il n'y a qu'à imaginer le déplorable souvenir que j'ai dû laisser aux professeurs d'EPS qui ont eu la "chance" de me compter parmi leurs élèves. C'est bien simple entre la 6e et la Terminale, 7 ans de scolarité et autant de blessures. Chaque année je finissais aux urgences pour des blessures plus ou moins graves. Un cours d'orientation organisé dans la colline, je me vautrais sur un rocher et gagnais plusieurs points de suture au genou. Séance d'athlétisme, entorse de la cheville. Initiation au baseball, triple fracture du petit doigt. Un simple cours de gym avec choré au sol, claquage du fessier droit (pire humiliation devant mes petits camarades). Et je passe bien évidement sous silence les nombreux bleus ou égratignures dont je faisais collection. Bref une vraie Pierre Richard de l'effort ! Il est donc assez facile d'imaginer que depuis je ne saute pas de joie à l'idée d'enfiler mon jogging et mes baskets et suis souvent envahie d'une immense appréhension quant à un éventuel nouveau passage par la case "hôpital". Miraculeusement, niveau ski, quelques chutes à signaler mais pas de casse, et malgré la boule au ventre toujours présente lors de la première descente, l'appel de la neige est toujours le plus fort et le plaisir finalement bien présent. 
Et de toute façon, comme je vous l'ai dit mon chéri est sportif, et ne semble pas vraiment prêt à m'écouter me plaindre de ma cellulite sans m'obliger à me bouger les fesses. Il s'est donc mis en tête de jouer les coachs, à ses risques et périls car je finissais toujours par détester mes profs de sport et vice versa. Bref nous verrons bien comment cette histoire va tourner et si je vais enfin pouvoir enterrer la hache de guerre avec toute activité sportive. Après tout personnellement je n'ai rien contre le sport, j'ai plutôt l'impression que c'est lui qui en a après moi. Affaire à suivre donc et verdict dans les prochaines semaines...
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3 février 2013

1 semaine / 1 portrait #2

"a portrait of my daughter, once a week, every week in 2013"
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1 février 2013

Le "j'aime/j'aime pas" des vacances aux sports d'hiver


Pendant qu'une bonne partie des français découvraient avec bonheur et magie de belles couches de neige dans leurs villes, ma petite famille et moi-même avons dû nous rendre dans les Alpes pour enfin trouver des températures négatives et une neige digne de ce nom.
Autant vous l'avouer tout de suite, je suis une piètre skieuse car 1) je ne suis pas d'un naturel sportif et 2) je n'ai pas du tout un bon sens de l'équilibre. Mixer le tout et vous obtenez une vieille skieuse de 30 ans évoluant bon gré malgré avec plus ou moins de grâce en exécutant un magnifique chasse-neige. Mais après tout peu importe le style car comme dirait l'autre l'important c'est de participer et surtout de prendre du plaisir. Et puis les vacances aux sports d'hiver moi j'aime ça... 

J'aime le craquement de mes pas sous la neige et la beauté des paysages recouverts de leur beau manteau blanc
J'aime moins les -15° qu'affiche le thermomètre

J'aime être bien au chaud dans ma combi
J'aime moins ressembler à un bibendum des neiges, soyons honnêtes les vêtements de ski y'a pas moins flatteur !

J'aime qu'on puisse louer en quelques minutes la panoplie de la parfaite skieuse
J'aime moins quand le type demande bien haut et fort au milieu du magasin mon poids

J'aime quitter l'appart pour enfin attaquer les pistes   
J'aime moins me trimbaler mes skis et mes bâtons à travers la station et essayer de garder une certaine contenance avec la démarche de robot rouillé que ces foutus bottes me donnent

J'aime du haut du téléski remarquer les objets que les gens ont laissé tomber et les imaginer passer la journée avec 1 seul gant, 1 seul bâton...
J'aime moins quand ça m'arrive à moi

J'aime y chantonner "Quand te reverrai-je pays merveilleux..." façon les bronzés du ski
J'aime moins réellement rester bloquée juste au-dessus d'un beau ravin

J'aime une fois la petite appréhension passée me rendre compte que le ski c'est un peu comme le vélo, ça ne s'oublie pas
J'aime moins quand 5 mètres plus bas je me gamelle comme une merde

J'aime boire un bon chocolat chaud au bar d'altitude
J'aime moins qu'il me coûte le PIB du Turkménistan

J'aime sentir qu'au bout de quelques descentes je commence enfin à maîtriser les pistes et m'imagine alors une future carrière de championne du monde
J'aime moins me faire alors dépasser à toute blinde par un petit d'à peine 7 ans qui lui peut réellement y rêver

J'aime rejoindre mon chéri en bas des pistes en m'offrant un sublime dérapage de professionnel à l'arrivée 
J'aime moins quand cela se solde par un vautrage en règle et une humiliation publique

J'aime voir le sourire émerveillé de ma fille devant la beauté de la montagne 
J'aime moins quand elle ne veut pas pas marcher sur la neige, pas monter dans la luge, j'en passe et des meilleures

J'aime enfin récompenser mes brillants efforts sportifs de la journée avec une bonne raclette, une tartiflette ou tout autre plat en -ette
J'aime moins ramener des petits kilos en trop dans mes bagages

Mon côté maso, ou l'amour pour mon snowboarder de chéri peut-être, me pousse chaque année à prendre de l'altitude. Je ne suis et ne serai surement jamais une professionnelle du ski, mais que voulez-vous la montagne est un environnement tellement envoûtant que je veux bien revivre ces quelques humiliations et épreuves sportives pour avoir une nouvelle fois le plaisir d'admirer sa sublime beauté !






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